L'usine à 4 vaches

Après 6 mois d'activité le constant est sans appel : J’ai encore et toujours besoin d’aide

         D'abord il y a eu Eric mon 1er factotum, qui m'a aidé à monter l'étable.

Puis les copains de 3A (l'école de commerce), ont mis un grand coup dans la fourmilière pour faire du rêve de fromagerie la réalité !

Sam et Greg percent les ouvertures, Sim oeuvre en coulisse dans la salle de stockage. Pendant que Nat, Mel et Mag cultivent les clichés et s'occupent des enfants en dégraissant les éléments de la cuisinière. Sans oublier la formation des générations futures.

Je ne vais pas tarir des éloges à leurs égards mais n'empêche que sans eux , l'usine ne serait pas l'usine.

Et quelques instants de détentes et de douceurs ...

3ème photo à droite, Mat de passage qui nous fait l'honneur d'une intermède musicale au violoncelle (lien url sur la photo), sous le regard de la vache Hollfull et les copains qui y vont bon train.

Le coup de grâce est attribué à Eric d' Illicologique.

 Quésaco ?

  C'est l'histoire d'un mec, inspiré pour participer à des "chantiers solidaires". L'usine à 4 vaches lui a plu. Il a ainsi oeuvré avec son associé Jordan, pour m'installer toute l'électricité de la fromagerie et de la laiterie à son bon coeur !

Un autre coup de main-coeur, celui de Steph et ses amis Crestois ! Parce que la ptit Lyono-mayennaise, elle ne serait pas allée bien loin sans les locaux pour lui filer la main en plein cagnard !

  Arrêt sur image d'une matinée débroussaillage
.

 De droite à gauche; Stéphanie, Pauline, Amandine, Martial, Terry et Jeff.

But du jeu : armé de cisaille, sécateurs, faucille, faux, débroussailleuse, retirer toutes les herbes au pied et sur la clôture ! Pour éviter qu'elles ne provoquent des "terres" et ne coupent le "ju"!

Des amies Suisso-Lyonnaise, Jen et Léti, sont aussi venues en renfort pour cette étape cruciale qui implique que les vaches ne soient pas tentées de sauter la clôture !

De passage dans la région, j'ai aussi mis la famille à contribution.

 D'abord des cousins lyonnais pour pailler les parcs des veaux et laitières avant leur arrivée.

Puis mon oncle et ma tante d'Angers, MARrc et JACqueline, qui ont donné leur nom à cette micro AOP le "MARJAC". Marc 40 ans de carrière dans le bâtiment a cloué, scié, vissé, dévissé, la potence, les pieds de la table d'affinage, le parc des laitières, le ponton .... Et Jacqueline, telle une mère à sa fille à fait le ménage, la cuisine mais aussi les clôtures et l'INTERMINABLE vaisselle de la fromagerie (600 pots / semaines à laver )...

Chapeau bas à mes aînés.

Et puis ma maman, qui n'a pas résisté à elle aussi à mettre la main à la pâte.

D'abord elle a patiemment écouté sa fille geindre, "c'est dur, c'est fatiguant, c'est prenant ....". Puis à la vue des légumes flétries que j'accumule dans le frigo, avec le secret espoir de les manger un jour, elle a rempli mon congélo. Et puis les 600 pots / semaine sont passés entre ses mains.

NotaBene, elle reviendra quand les vaches seront taries -).

Et puis il y a ces personnes de passage, connues et moins connues, qui laissent leur emprunte sur la ferme. Jean-Marie m'offrant un book des vaches ou bien un déjeuné (les légumes du frigo ne cessent de flétrir). Laurent qui construit une niche pour le chien ou répare le râtelier ... Marie-France qui m'offre un album photo de l'arrivée des vaches ...

Et puis ce bénévole Hollandais Pieter, qui décrète vouloir consacrer quelques heures de son temps hebdomadaire à l'usine.

 Pieter est spécialisé dans le nettoyage et la désinfection des pièces en inox de divers éléments de fromagerie,   le déplacement des parcs à cochons et à la réflexion stratégique commerciale.

Et depuis janvier, des amis viennent me donner la main et me seconder à la traite. 1ère conclusion après 6 mois d'activités, l'élevage oui mais à plusieurs. J'ai pu prendre ainsi un dimanche "off". Un jour entier de congés en 6 mois, un genre de guinness record ! Sinon leur aide me permet de faire avancer des chantiers qui sans eux resteraient statiques !

L'équipe de traite

Aurélie, Mathilde (qui préfère les chèvres) et Brice, à la guitare qui n'aime pas trop montrer son faciès. On retrouve aussi Mathieu le Violoncelliste, Alexandre, porteur de projet en maraichage qui m'a bien aidé à courir après les cochons un soir. Et qui avec son amie Lucille m'ont aidé à chercher un veau "mystérieusement disparu dans la nature" ! L'élevage oui mais pas seule !

Et puis ces copains qui trainent par là ou de passage et qui n'hésitent pas à mettre la main à la fourche et à donner une autre couleur à ces journées parfois longues et fastidieuses.

Je pense à Ben ou Cédric (qui lève les yeux au ciel), encore des amis 3Ayens !

  Je ne saurais oublier l'équipe de l'EARL des Combes, Marie, Thomas et Thierry qui ont accepté d'être mes parrains de projet. C'est pas peu dire, surtout dans mes débuts. Disons que ce sont mes référents techniques vaches et prairies. Au moindre problème, doute ou questionnement je saisie mon téléphone et trouve toujours une réponse adaptée. 

Là c'est quand je suis allée chercher deux de mes vaches à l'EARL. Ici c'est Thomas qui pousse Hollfull dans la bétaillère.

Une petit dédicace aussi à la  C.I.G.A.L.E.S et deux de ses représentants, Dominique et Pierre.

  En tant qu'investisseurs, Pierre et Dominique suivent     d'un regard très intéressés et intéressant le projet. Et s'ils peuvent faire un petit quelque chose pour me simplifier la vie, ils ne s'en privent pas ; un évier déposé par surprise dans la laiterie, une petite réunion improvisée pour désamorcer des points d'accroches, un petit resto pour souffler et prendre le temps de manger et de causer, des chocolats !!!

Là, c'est eux qui m'accompagnent dans le peloton de contributeurs, réuni pour une petite marche-pélerinage afin d'aller chercher les vaches à l'EARL. Puis qui poussent la vache. On a bien du s'y mettre à la dizaine pour  la faire rentrer dans le fourgon !

 La liste des 1001 mains ne saurait s'arrêter là !

Il y a celles et ceux nombreux avec une petite pensée pour les bestiaux ou pour moi. Aurel qui vient déposer ses gingérines pourries aux cochons, Laurent, qui vient passé une matinée en fromagerie et à la traite pour m'aider à me recadrer . La voisine qui me branche avec un haut fonctionnaire du ministère de l'agriculture. Les producteurs, des magasins de producteurs et autres points de vente qui prennent le temps d'un échange et de conseils avisés. D'autres partenaires n'hésitent pas également à me donner du grain à moudre. Des voisins, prêts à me dépanner du fourrage ou de la paille. Des clients qui se soucis de la santé des vaches et de la vachère. Qui du coup m'offrent un diné (toujours cette histoire de légumes) ou qui viennent filer la main pour déplacer les cochons sous un temps de cochons !